En 30 ans d'activité sur cette exploitation, nous avons noté

- une nette élévation des températures, de 1,5 ° environ :

  • Disparition des gelées, hivernales (-10°).
    Les gelées printanières sont de retour, favorisées par le manque de pluies.
    Les pommiers qui n'en avaient jamais souffert depuis 40 ans, ont été fortement touchés en avril 2017 et 2021.
  • Avancement de 2 semaines de la date d'ouverture des fleurs de pommiers, et chute plus tardive des feuilles en automne : La saison de taille s'en trouve raccourcie d'autant, de même pour le repos hivernal des fruitiers.
  • Pommes et poires brûlées par le rayonnement plus intense.

- une diminution des précipitations :

  • 3 années sur 5 sont déficitaires en pluviométrie, 600 mm contre 800 mm normalement.
  • Alors que la demande en irrigation augmente.
  • Le niveau de la nappe phréatique baisse, phénomène amplifié par l'activité des gravières de Saverdun.

- une augmentation spectaculaire des parasites :

  • 3 ou 4 générations de carpocapse au lieu de 2.
  • Vol de tordeuse orientale quasi permanent.
  • Arrivée de la mouche méditerranéenne.
  • Punaises diaboliques qui touchent 1/3 des poires.
  • Frelons asiatiques et guêpes qui empêchent de laisser mûrir les fruits.

Conséquence :

  • Les fruits sont de plus en plus véreux.
  • La culture des pommiers dans cette région est condamnée à court terme.
  • D'ailleurs nous commençons à arracher les parcelles isolées, plus vulnérables.

 

 
Pommes brûlées, août 2012   Octobre 2015  Reinettes, septembre 2016
   
Poires Comice, juillet 2019    

 

 

 

La Grêle

Elle représentait jadis la plus grosse menace, d'avril à septembre.

Mais comme il ne pleut quasiment plus en été, ce fléau tend à disparaitre. 

   
   Gros orage sur le Lauragais  Une demi-heure plus tard