En 30 ans d'activité sur cette exploitation, nous avons noté

- une nette élévation des températures, de 1,5 ° environ :

  • Disparition des gelées, hivernales (-10°).
    Les gelées printanières sont de retour, favorisées par le manque de pluies.
    Les pommiers qui n'en avaient jamais souffert depuis 40 ans, ont été fortement touchés en 2017 et 2021.
  • Avancement de 2 semaines de la date d'ouverture des fleurs de pommiers, et chute plus tardive des feuilles en automne : La saison de taille s'en trouve raccourcie d'autant, de même pour le repos hivernal des fruitiers.
  • Pommes et poires brûlées par le rayonnement plus intense.

- et une diminution des précipitations :

  • 3 années sur 5 sont déficitaires en pluviométrie, 600 mm contre 800 mm normalement.
  • Alors que la demande en irrigation augmente.
  • Le niveau de la nappe phréatique baisse, phénomène amplifié par l'activité des gravières de Saverdun.

Conséquence :

  • La culture des pommiers dans cette région est condamnée à court terme.

 

 
Pommes brûlées, août 2012   Octobre 2015  Reinettes, septembre 2016
   
Poires Comice, juillet 2019    

 

 

 

La Grêle

Elle représentait jadis la plus grosse menace, d'avril à septembre.

Mais comme il ne pleut quasiment plus en été, ce fléau tend à disparaitre. 

   
   Gros orage sur le Lauragais  Une demi-heure plus tard